Happyculture : Le premier jour du reste de ta vie

Il arrive que certains matins lorsque vous posez vos pieds hors de votre lit encore chaud la journée qui débute n’ait rien à voir avec les précédentes.
Il y a quelques semaines j’ai vécu cette expérience car j’ai vécu mon premier jour « post Commerce Guys ».
Se lever et ne pas se rendre au bureau, lorsque tu l’as fait pendant les 4 années précédentes sans vraiment te poser de question ça fait un peu bizarre.

Source : Todd Klassy > http://www.flickr.com/photos/latitudes/513503159/
Source : Todd Klassy > http://www.flickr.com/photos/latitudes/513503159/


Mais pourquoi les choses se sont elles arrêtées ?

Et bien parfois lorsque vous avez des convictions il faut avoir le courage de les assumer, le projet d’entreprise ne me séduisait plus et ma volonté de travailler « en famille » n’était plus satisfaite.

Je ne pars pas fâché, au cours de mes 4 ans au sein de Commerce Guys j’ai eu l’occasion d’apprendre et d’expérimenter beaucoup de choses, j’y ai rencontré beaucoup de personnes et la principale raison pour laquelle j’étais motivé de venir bosser étant justement de retrouver cette équipe. Mon départ n’est pas un soulagement comme si j’étais débarrassé d’un poids mais une page qui se tourne, je leur souhaite bon vent, je vais laisser quelques places vacantes (oui, être boulimique de travail c’est mal).

Alors à quoi va ressembler l’avenir ? C’est la vraie bonne question !

Il y a plus d’un an déjà je me souviens avoir eu une discussion au bord d’une piscine avec Guillaume lui demandant à moitié sérieusement quand est ce qu’il quittait sa boite, sa réponse n’ayant pas été un « jamais » ferme nous avons échangé sur la vision que nous avions du travail et de l’entreprise idéale. Plusieurs termes sont revenus au cours de cette discussion et notamment « différent », « Drupal » (quand même) et « agile ».
Le séjour se terminant, chacun est retourné à ses occupations puis quelques semaines plus tard l’idée ayant continué de germer nous avons fini par nous dire « et si on le faisait vraiment ? ».
Pensant que 3 valent mieux que 2, mon fidèle compagnon Nicolas est déjà informé du plan machiavélique qui se prépare.
Se glisse donc dans nos agendas respectifs un créneau hebdomadaire dédié à mieux définir ce projet.

Les semaines passent et le projet s’affine, vient le moment fatidique où les démissions doivent être posées. Guillaume saute le pas avant nous, profite de la vie de papa au foyer un bon mois puis Nicolas et moi le rejoignons. L’aventure Happyculture est maintenant lancée.

Mais c’est quoi ce projet ?

Et bien c’est assez simple, chez Happyculture nous pensons qu’il est possible de faire évoluer le marché, nous sommes convaincus que les jours des projets en cycle en V sont comptés pour la majorité des projets et nous souhaitons ouvrir les yeux des clients pour leur expliquer en quoi l’agile est dans leur intérêt et dans le nôtre. En ayant plus de maîtrise sur les projets le livrable final sera de meilleure qualité.
Nous allons donc continuer à faire ce que nous faisions dans nos boites respectives, faire des projets pour garder la main, se creuser les méninges sur de l’expertise et du consulting et former les équipes à Drupal et aux méthodes agiles.
Nous souhaitons aider le marché à progresser en montrant comment vendre les méthodes agiles, en éduquant les équipes de développement aux bonnes pratiques de Drupal, en montrant ce que signifie travailler en agile. L’accompagnement plutôt que de la formation « classique » se prête à merveille à l’exercice, permettant de voir les équipes grandir plutôt que de n’échanger avec elles qu’une seule fois.

Et puis quitte à créer notre boite autant la faire différente, vous connaissez les Scop ? Bah oui, les Scop quoi. Si non, regardez cette vidéo.

On ne sait pas pour vous, mais nous ça nous excite de changer un peu le paradigme actuel !

Et puis franchement, on ne veut vraiment pas faire comme tout le monde alors comme le nom « Happyculture » n’était pas assez, on a choisi de se donner comme mission d’être un laboratoire d’expérimentations des pratiques à épanouir les gens. Et ça c’est une sacrée mission. Qu’est ce que ça signifie ? Simplement que l’on préfèrera les projets qui seront d’utilité publique ou qui nous évoqueront vraiment quelque chose plutôt que certains projets parfois un peu fades. Pendant ces projets nous ferons notre possible pour nous appuyer sur des outils / pratiques qui permettent de satisfaire tout le monde, même si ça n’est parfois pas la solution de la rentabilité, nous cherchons à construire des partenariats plutôt qu’une expérience mercantile approximative.
Et puis si l’on peut travailler avec les copains on essaiera de le faire au maximum.

Happyculture relaiera « les initiatives qui rendent les gens heureux » alors si vous avez des suggestions, n’hésitez pas, il n’est pas nécessaire que cela soit lié au web ou à Drupal.

L’avenir s’annonce excitant, nous avons hâte de pouvoir rendre service à nos clients et de vous croiser lors des prochains événements pour vous parler du projet si vous êtes curieux. Si le projet vous inspire et que vous souhaitez collaborer avec nous, rendez-vous sur le site d’Happyculture pour que nous rentrions en contact.

PS : Le cordonnier étant toujours le plus mal chaussé, nous nous occuperons du site un peu plus tard, nous terminons les papiers de création pour le moment.

3 thoughts on “Happyculture : Le premier jour du reste de ta vie

  1. Bonjour,

    J’ai apprécié votre texte. Je vous adresse tous mes voeux de réussite pour votre entreprise collective ! Bravo pour votre prise de décision.
    Je fais partie de Coopaname (www.coopaname.coop), une Scop qui grandit sur la région parisienne (600 coopérateurs). Je suis coach et consultant.
    Un jour, peut-être, nous rencontrerons-nous au détour d’un événement.
    Bon Vent à Happyculture !

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